Nous sommes bien sûr de l’avis que des conseil professionnels en droit d’asile et une aide juridique doivent être pris en charge par l’État. Pourtant, nous organisons nous-même un financement. Pourquoi?
Plusieurs raisons: Lorsqu’un requérant d’asile recoit une décision négative, il*elle a selon les cas entre une semaine et un mois pour porter plainte contre celle-ci. Se battre pour obtenir une aide juridique prend plus de temps et les demandes d’aide juridique émanant de réfugiés sont systématiquement rejetées.
De plus, l’intérêt principal du plaignant est naturellement de rester ici- et non pas, d’un point de vue de politique juridique, d’introduire un octroi plus fréquent d’aides juridiques. C’est pourquoi nous faisons parallèlement les deux choses: nous avancons l’argent pour un*e avocat, afin que celui*celle-ci puisse directement commencer à travailler à la plainte. À côté de cette procédure principale, l’avocat fait aussi une demande d’aide juridique. Si la demande est rejetée, nous pourvoyons en appel contre cette décision. Ainsi nous espérons nous rendre nous mêmes superflu.